Toutes les cellules de notre organisme possèdent la même information génétique. Cependant, au cours du développement et de la vie d'un individu, elles accumulent des mutations dans la plupart de cas silencieuses ou bénignes. Comme une mosaïque de céramique, nos tissus se retrouvent avec des cellules de divers génotypes.
Dans les laboratoires, des tissus mosaïques peuvent également être générés pour étudier les effets de mutations létales à l’état homozygote, ou pour recréer des situations de compétition cellulaire. (Voir article sur la compétition cellulaire).
Pour cela, les chercheurs induisent un échange entre des brins de chromosomes au cours de la division cellulaire. Ainsi, à l’issue de la division d’une cellule hétérozygote, deux cellules homozygotes seront formées : une cellule avec ses deux versions du gène mutées, et une seconde avec ses deux versions du gène non-mutées. Un marquage génétique de ces différentes cellules, par l’expression de protéines fluorescentes, permet de suivre l’évolution de chacune de ces cellules au sein du tissu, au cours de temps.
Dans les laboratoires, des tissus mosaïques peuvent également être générés pour étudier les effets de mutations létales à l’état homozygote, ou pour recréer des situations de compétition cellulaire. (Voir article sur la compétition cellulaire).
Pour cela, les chercheurs induisent un échange entre des brins de chromosomes au cours de la division cellulaire. Ainsi, à l’issue de la division d’une cellule hétérozygote, deux cellules homozygotes seront formées : une cellule avec ses deux versions du gène mutées, et une seconde avec ses deux versions du gène non-mutées. Un marquage génétique de ces différentes cellules, par l’expression de protéines fluorescentes, permet de suivre l’évolution de chacune de ces cellules au sein du tissu, au cours de temps.
M.A. - Article paru dans JS2, Septembre 2018
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